« Artiste inclassable » de la scène chanson, vous l’avez peut-être déjà vu en concert, au théâtre ou au cinéma.
Après un parcours d'artiste pluridisci-plinaire, interrompu quelques années par un incident de santé, Jourdàa cultive l'art de la résilience et revient à ses premières amours, la chanson, et l'art de la scène, avec cette créativité et cette énergie qui le caractérisent.
Pour en parler, quoi de plus juste que de laisser la parole à celles et ceux qui ont vu ses concerts. Voici donc, en suivant, quelques articles de presse.
Pour son retour sur scène, Jourdàa a chanté à :
Théâtre l'Arrache-Coeur d'Avignon, Pézénas au Printival Boby Lapointe, Tournée Chant'appart en région PACA,
Le Bijou de Toulouse (31)
Le Café Plùm de Lautrec (81)
Salle Allain Leprest - MJC Venelles (13),
La Touline - Azy sur Cher (37)
Le relais de Poche, Verniolles (09)
Lyon (69), Rimont, Lieurac, Laroques d'Olmes, Le Sautel, Dun (09) ...
Autres dates en cours de programmation...
Résidence écriture en août 2024, résidence mise en scène septembre 2024
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Préparation du prochain album
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"Jourdaà, trois dimensions d’humanité"
dernier article de Catherine Laugier sur le concert du 19 novembre 2022 à Venelles
Avoir tous les talents, ce n’est pas forcément un atout dans le chobiz. On ne sait pas dans quel tiroir vous ranger, auprès de quel public vous promouvoir, et après les traditionnelles questions, Est-ce qu’il est connu, Qu’est-ce qu’il fait comme musique, vous restez à vous demander comment répondre à la légitime interrogation de votre interlocuteur.
Jourdaà gagne à être connu. D’abord par son talent, ensuite parce que pour un programmateur, c’est le Graal. Pensez, payer un seul artiste pour avoir un chanteur, un champion de slam, un poète, un comédien, un danseur, un acrobate.
Mais ce serait un peu court pour définir un artiste capable de renouveler en permanence son seul en scène. « Je suis tout, et son contraire », s’est-il présenté, captant immédiatement l’attention du public. Dans ce spectacle, plusieurs titres non entendus à Avignon, revisités de son album Le dinosaure (2009) – avec la chanson titre en rappel – flingué en vol par un souci de santé. Qu’à cela ne tienne, il revient avec ses exercices d’équilibriste d’autant plus remarquables, sur un ingénieux tabouret à bascule conçu par un non moins ingénieux ami architecte, assis, debout, couché en une ligne qui nous sert d’horizon, de repère. Une prestation qui n’a rien de gratuit et renforce l’émotion ressentie dans ses chansons. En équilibre sur un fil, un danseur qui reprend du hip-hop l’expression corporelle qui traduit celle de l’âme, le piano jazz épuré en une performance dite, chantée, exprimée par le corps tout entier, « habillé du panache de ma chair sous la lune », des mains-oiseaux, aux pieds qu’il nous dévoile après un savant strip-tease combiné à un exercice de prononciation, Chanson sans chaussures. Avec une bande son qui fait partie de la mise en scène, sortie du phonographe, sous les lumières ocres et violettes.
Il y a de l’humour, une poésie déchirante, « Il faudra que je racle / La gorge du papier », de la philosophie dans sa vision du monde, des gens, qu’il regarde avec empathie, l’animal humain, l’enfant à qui on dit de rester tranquille au lieu de gambader comme tout petit qui apprend, celui qui rêve sur une mer d’immondices, en une épique épopée qui tangue et valse en rond, Momo, la tête pleine de vent, qui veut vivre comme une rose, et une poupée, une qui ne dit pas non, qui est-elle, la donzelle, et ses rêves envolés « Elle bat d’une aile et tout chancelle »… Et, pour elle, accordant sa guitare - « Si on s’accordait entre nous / Il y aurait moins de désaccords ».
L’Halloween s’est mué en un thriller burtonien inquiétant « Quelle est cette ombre étrange qui glisse dans la nuit », faisant monter le suspense « Ils jouent avec la mort en chantant des chansons dans les maisons voisines / Ils balancent des sorts / Sous une pluie de bonbons » jusqu’à soulever l’inquiétude : « Mais où sont les enfants… ». Scénariste autant que comédien, la chute en sera drôle, on retrouvera les enfants « Bouffis d’indigestion » d’avoir mangé trop de bonbons. Nous sommes promenés au cœur des émotions, la peur, le désir, la joie, l’inquiétude, le plaisir, la tendresse. Et le Big Mike « Il micmac / De la came pour les keufs / De la meuf pour les bofs » prend des allures de héros de Scorsese, avant, humour oblige, de virer au Micro Mike, le petit gigolo.
Si certains slameurs disent d’un ton uniforme, lui vous prend immédiatement dans la ronde du temps, tic tac, ah le temps, haletant au gré de ses mains qui font les aiguilles, souvenir de « cette pendule en plastoc au mur de la clinique ». Les mots dansent, les sons claquent, les gestes parlent comme un chansigne. « Ah le bonheur d’être ici avec vous dans cet instant précieux ». Chaque chanson, chaque dit, est un court métrage, ambiance cabaret, où remonte la solitude « je cherche une gare, un port, une porte, un regard… ». La poésie est présente dans ses interrogations sur le monde , « Tu cours après quoi ? Une épaule (…) un berceau (…) quelque chose qui vaille de rester quelque part / sur la terre », ses chansons d’amour, « Comme une rose qu’on décapite / Et qui se jette au pied d’un pitre », la sensualité se fait peau à peau, dans les quatre éléments, le goût de l’eau, un embrasement poétique, « Ton ventre un soleil noyé d’infini ». C’est beau comme du… à quoi bon chercher, comme du Jourdaà.
Le site de Jourdàa, c’est ici. Ce que NosEnchanteurs en a déjà dit, là.
http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2022/12/06/jourdaa-trois-dimensions-dhumanite/?fbclid=IwAR09uFVYjsVodQ_YXxoDRenyvQsuJMMA0y7nqtx_ZVtepz9Ii3WL8f17Oyo
LA PRESSE AVIGNON OFF
Off Avignon 2021, Jourdàa,
seul en scène, toute la scène
Catherine Laugier le 29 juillet 2021 - nosenchanteurs.eu
Vous aimez la chanson, la musique, la poésie, le hip-hop, le théâtre, la danse et malheureusement il ne vous reste que le temps de voir un seul spectacle ? Alors il vous faut absolument voir celui-ci.
Jourdàa a été comédien, danseur, chanteur, a fait du slam, cela se voit et s’entend. Mais plus encore, il a la capacité, tout seul et avec un jeu contrôlé, parfois immobile, d’occuper toute la scène, de vous capter en entier, de vous saisir au vol. Le décor : un tourne-disque d’où sort la musique enregistrée au piano et aux claviers par Frédéric Schadoroff, instrument et sons, qui souvent l’accompagne sur scène. Les bandes-son font souvent ressortir le manque du musicien réel, ici par magie l’atmosphère musicale est intacte.
Lui, costume noir, gilet, chemise blanche dont les pans dépassent. Une élégance naturelle, celle d’un danseur. Des mains comme des oiseaux, ouvertes, souvent offertes, paumes vers le haut, des poignets souples, la grâce innée. Un visage expressif qui a vécu. Une voix grave, modulée.
« Je suis né, moitié déjà, moitié trop tard. (…) Moitié courage, moitié peur (…) Tu dis que tu m’aimes comme je suis (…) Mais je suis tout, et son contraire, et le contraire du contraire aussi »
Il fredonne, « je chante pour quoi faire », dit la voix off. Il dit, en poésie plus qu’en slam, et nous voilà tout de suite embarqués « …pour adoucir l’hiver, apaiser la colère, accompagner le rire d’un enfant… »
Sur le temps, les mots se slament « Cette pendule, en plastique, je l’ai trouvé dans un troc (…) Ce tic tic tac est-il tactique, la métrique du quantique me rendrait lunatique » Bref extrait de ses mots qui dansent aussi. Je pense à Narcisse, le slameur suisse. Même intensité, même présence. Lui sait courir, danser sur place, haletant, comme un ralenti élégant, et ses doigts font l’aiguille, le tic et le tac de l’horloge sans que jamais ça ne paraisse mimé, artificiel. Ses mains sont une horloge, ses bras se déroulent, son corps est le temps qui passe trop vite. « Merci d’être venus à notre rendez-vous », il a les larmes aux yeux, et nous aussi.
Et le chant valse en amour qui tourne dans les nuits des cités : « Combien de temps va-t-on tenir entre nos dents l’éclat du rire… » La danse s’échappe en pirouette, traverse la scène… Dans la ville sont les cafés, les filles et les cadavres de bière, sur une musique jazz, et l’on pense à Leprest. Et lui s’assied sur un haut tabouret de bar. Pas un tabouret banal, un tabouret à bascule, qui peut aussi bien assurer sa position d’acrobate lorsqu’il se dresse sur ses barreaux pour chanter « Je cherche … où je verrai ton âme » ou basculer « Dans un nuage d’alcool, je m’évapore / Dans un embrun d’atoll / zébré de métaphores ». Et quand il titube, c’est Nougaro… « Je suis tout, et son contraire… » a-t-il dit, et c’est bien ainsi… Comme par magie, l’acrobate a glissé à l’horizontale, et il se débarrasse tour à tour de ses encombrantes chaussures, pour une chanson sans chaussures … Chanson légère après la détente, « une chanson à ta pointure, sanchon chan sauchure… Mam’zelle, voulez vous danser » – On pense à Bossone. Chanson sensuelle « Ton ventre, un soleil noyé d’infini…Tu plais à ma vie, tu plais à ma chair… Contre ta peau le goût de l’eau, Sur tes lèvres, celui du sel … le désir brûle tes dentelles », de rêve, « Puis on ira au Sahara, sur la banquise, à "ça ira… ». Chanson de vie, "tu cours après quoi" ? Les pieds, nus, sont aussi ceux d’un danseur…
"Au grand H du grand Homme qui hache l’homme en l’homme" est le sous-titre d’une chanson ancienne, "L’araignée", qu’il nous dit en hommage à Barbara Weldens. « Et je tisse la trame de notre grande histoire… L’homme aligné dans la lignée du premier homme qui a régné comme l’araignée… » Atmosphère étrange comme celle, drôlatique et baroque, de cet Halloween qui fait, cette fois-ci, penser à Yanowski. « Moitié je pleure, moitié je ris », disait-il en entrant… Et de nous inciter à « prendre la vie comme elle vient », à être vivants.
« Il faudra que je marche dans mes os de fortune / Habillé du panache de ma chair sous la lune ». Jourdàa a du poète les images hardies, du hip-hop les sonorités, du danseur la grâce, de l’acrobate l’aisance, de l’homme le vivant. Ne le ratez pas.
LA PROVENCE
Jourdàa : le chanteur...enchanteur...voltigeur des mots
…
Atypique, solaire et danseur des vertiges de l’existence Jourdàa fascine, envoûte, séduit. Inclassable, il s’impose ici comme un OVNI de la chanson française à ranger du côté de Leprest et de ceux qui ne chantent pas pour passer le temps mais pour dire à notre planète et à ceux qui les habitent combien nous sommes venus au monde pour en débusquer le sens et sa magie cachés. «
(La Provence - Jean-Rémi Barland)
https://www.laprovence.com/article/critiques-avignon-off/6442928/jourdaa-le-chanteurenchanteurvoltigeur-des-mots.html?fbclid=IwAR3MP7SxXMzGPvo8XVg_n0XCds_sTs1lH9EH7RZvKSQNKXyqdjax6uI08aU
Photos : Benjamin Keheyan
À DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
« Jourdàa. Un artiste à découvrir absolument dans Debout dans l’univers. Chanteur- slameur, il fait l’amour avec les mots dans d’étonnantes acrobaties verbales. Funambule de la scène, son grand corps-acteur investit l’espace, ondule, s’étire, danse et parfois mime. Ses textes gorgés d’humour, de poésie et d’amour de la vie nous embarquent. Comme le décor astucieux (quoique minimal) : l’accompagnement musical sortant d’une platine vinyle, un haut tabouret conçu pour la scène et aux surprenants multi-usages. Un
superbe spectacle vivant en solo ».
(hexagone.me - Michel Gallas - 8 juillet 2021)
JOURDAA, L'ENCHANTEUR...
Sur un chemin, loin de la foule insatiable se cache une pépite, un trésor de poésie, ou les mots aux couleurs de la vie coulent à flot, dansent au rythme des sons, au rythme du temps, au rythme de la vie … Jourdàa est un astre solaire, rayonnant, avec lui le monde est plus beau !
18 juillet 2021
https://aupassagedesartistes.fr/jourdaa-lenchanteur/#fwdurpPlayer0?trackid=0
Photographie arrière plan : Lionel Pesqué
Patience ...
Enregistrement en cours ...
Photo : Lionel Pesqué
VIDÉO
Extraits du concert du 27 juillet 2021 au Théâtre de l'Arrache-coeur Festival d'Avignon 2021 - 1ère version seul en scène
Extraits captation vidéo juin 2018 au CDM - La loge - Toulouse
en duo avec Frédéric Schadoroff (piano, machines, arrangements)
Photographie arrière plan : Lionel Pesqué
Brève biographie
Mère Méditerranée, père Atlantique, né dans le 92, enfance voyageuse jusqu'aux Caraïbes et l'Océan Indien, écrit et chante ses premières chansons dans les années 80, s'installe à Toulouse.
Formation aux arts de la scène, puis parcours d'artiste pluridisciplinaire (théâtre, chant, mouvement, cinéma...). Il navigue sur scène pendant plus d’une vingtaine d'années, avec des compagnies théatrales et des auteurs (Molière, Shakespeare, Beaumarché, Tchekov, Durringer, Dostoievski, Labiche, Dario Fo, Cendrars, Prévert, et créations diverses ...). Parallèlement, il se produit régulièrement en concert et décide, en 2006, de se consacrer à ses chansons.
En 2008, enregistrement de son premier album "Le dinosaure", accompagné par le pianiste Greg Aguilar.
Début 2009, alors qu'il envisage une sortie d'album, un incident de santé bouleverse son parcours, et le transforme en « chanteur masqué », puisque c’est avec un demi-masque vertical (qui cache une demi-paralysie faciale) qu’il remonte sur scène pour une série de concerts, toujours accompagné par le pianiste de jazz Grégoire Aguilar.
Malgré un accueil des plus chaleureux de cette proposition "très spectaculaire", l'artiste se fera discret, décidant de ne pas mettre le handicap en scène, en attendant d'assumer de revenir sur scène à visage découvert ...
... L'histoire continue. Naviguant entre Paris et le sud., Jourdàa continue de travailler sur son nouveau projet, fréquente les scènes slam, se produit ponctuellement ça et là, et après bien des rencontres et recherches musicales, c'est finalement à Toulouse que débute une collaboration avec le pianiste Frédéric Schadoroff (piano, claviers, samples), avec lequel il travaille sur les arrangements.
Retour sur scène, il est programmé au Bijou de Toulouse, en duo, et en version seul en scène.
C'est cette version qu'il a joué en 2021 à Avignon, du 07 au 31 juillet, au Théâtre de l'Arrache-Coeur.
Le spectacle tourne.
Actuellement, préparation du prochain album
" Debout dans l'Univers ".
Jourdàa a été accueilli en résidence, et sortie de résidences au Bijou de Toulouse, ainsi qu'au Café Plùm de Lautrec, et à Lieurac (09).
Installé en Ariège depuis début 2023, il est accompa-gné par "Le relais de Poche" ...
Recherche de collaborateur.trice.s (booking, prod)...
Même si son activité musicale est prioritaire, Jourdàa est parfois sollicité comme coach d'artistes, metteur en scène, ou formateur (jeu d'acteur, écriture, voix- mouvement, création pluridisciplinaire)
contact : contactjourdaa@gmail.com
« Jourdàa a conquis le public dès les premières secondes, il a offert une performance époustouflante” (L’indépendant)
« Un langage vrai, une voix et l’oeil brillant... éclair! » (Les coulisses - Bordeaux)
Photographe : Sylvie Antonini
Magazine hexagone numéro 21
photos : Guylaine Coquet - Salle Allain Leprest - MJC de Venelles
photo : Guylaine Coquet