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PRESSE

LA PRESSE AVIGNON OFF 2021

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Off Avignon 2021, Jourdàa,

seul en scène, toute la scène

Catherine Laugier le 29 juillet 2021 - nosenchanteurs.eu

Vous aimez la chanson, la musique, la poésie, le hip-hop, le théâtre, la danse et malheureusementil ne vous reste que le temps de voir un seul spectacle ? Alors il vous faut absolument voir celui-ci.
Jourdàa a été comédien, danseur, chanteur, a fait du slam, cela se voit et s’entend. Mais plus encore, il a la capacité, tout seul et avec un jeu contrôlé, parfois immobile, d’occuper toute la scène, de vous capter en entier, de vous saisir au vol. Le décor : un tourne-disque d’où sort la musique enregistrée au piano et aux claviers par Frédéric Schadoroff, instrument et sons, qui souvent l’accompagne sur scène. Les bandes-son font souvent ressortir le manque du musicien réel, ici par magie l’atmosphère musicale est intacte.  

Lui, costume noir, gilet, chemise blanche dont les pans dépassent. Une élégance naturelle, celle d’un danseur. Des mains comme des oiseaux, ouvertes, souvent offertes, paumes vers le haut,  des poignets souples, la grâce innée. Un visage expressif qui a vécu. Une voix grave, modulée.

« Je suis né, moitié déjà, moitié trop tard. (…) Moitié courage, moitié peur (…) Tu dis que tu m’aimes comme je suis (…) Mais je suis tout, et son contraire, et le contraire du contraire aussi »

Il fredonne, « je chante pour quoi faire », dit la voix off. Il dit, en poésie plus qu’en slam, et nous voilà tout de suite embarqués « …pour adoucir l’hiver, apaiser la colère, accompagner le rire d’un enfant… »  

Sur le temps, les mots se slament « Cette pendule, en plastique, j' l’ai trouvé dans un troc (…) Ce tic tac est-il tactique, la métrique du quantique me rendrait lunatique » Bref extrait de ses mots qui dansent aussi. Je pense à Narcisse, le slameur suisse. Même intensité, même présence. Lui sait courir, danser sur place, haletant, comme un ralenti élégant, et ses doigts font l’aiguille, le tic et le tac de l’horloge sans que jamais ça ne paraisse mimé, artificiel. Ses mains sont une horloge, ses bras se déroulent, son corps est le temps qui passe trop vite. « Merci d’être venus à notre rendez-vous », il a les larmes aux yeux, et nous aussi.

Jourdaa Arrache-Cœur

Et le chant valse en amour qui tourne dans les nuits des cités : « Combien de temps va-t-on tenir entre nos dents l’éclat du rire… » La danse s’échappe en pirouette, traverse la scène… Dans la ville sont les cafés, les filles et les cadavres de bière, sur une musique jazz, et l’on pense à Leprest. Et lui s’assied sur un haut tabouret de bar. Pas un tabouret banal, un tabouret à bascule, qui peut aussi bien assurer sa position d’acrobate lorsqu’il se dresse sur ses barreaux pour chanter « Je cherche … où je verrai ton âme » ou basculer « Dans un nuage d’alcool, je m’évapore / Dans un embrun d’atoll / zébré de métaphores ». Et quand il titube, c’est Nougaro… « Je suis tout, et son contraire… » a-t-il dit, et c’est bien ainsi… Comme par magie, l’acrobate a glissé à l’horizontale, et il se débarrasse tour à tour de ses encombrantes chaussures, pour une chanson sans chaussures … Chanson légère après la détente,  « une chanson à ta pointure, sanchon chan sauchure… Mam’zelle, voulez vous danser »– On pense à Bossone. Chanson sensuelle « Ton ventre, un soleil noyé d’infini…Tu plais à ma vie, tu plais à ma chair… Contre ta peau le goût de l’eau, Sur tes lèvres, celui du sel … le désir brûle tes dentelles »,  de rêve, « Puis on ira au Sahara, sur la banquise, à ça ira… ». Chanson de vie, tu cours après quoi ? Les pieds, nus, sont aussi ceux d’un danseur…

Au grand H du grand Homme qui hache l’homme en l’homme est le sous-titre d’une chanson ancienne, L’araignée, qu’il nous dit en hommage à Barbara Weldens. « Et je tisse la trame de notre grande histoire… L’homme aligné dans la lignée du premier homme qui a régné comme l’araignée… » Atmosphère étrange comme celle, drôlatique et baroque, de cet Halloween qui fait, cette fois-ci, penser à Yanowski. « Moitié je pleure, moitié je ris », disait-il en entrant… Et de nous inciter à « prendre la vie comme elle vient », à être vivants. 

« Il faudra que je marche dans mes os de fortune / Habillé du panache de ma chair sous la lune ». Jourdàa a du poète les images hardies, du hip-hop les sonorités, du danseur la grâce, de l’acrobate l’aisance, de l’homme le vivant. Ne le ratez pas.

Jourdàa, chanson, 13, rue du 50eme régiment d’infanterie 09 85 09 97 42, jusqu’au 31 juillet 2021 à 11h30 sauf les lundis.

http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2021/07/29/off-avignon-2021-jourdaa-seul-en-scene-toute-la-scene/.

À DÉCOUVRIR ABSOLUMENT
 

11h30 : « Jourdàa. Un artiste à découvrir absolument dans Debout dans l’univers. Chanteur- slameur, il fait l’amour avec les mots dans d’étonnantes acrobaties verbales. Funambule de la scène, son grand corps-acteur investit l’espace, ondule, s’étire, danse et parfois mime. Ses textes gorgés d’humour, de poésie et d’amour de la vie nous embarquent. Comme le décor astucieux (quoique minimal) : l’accompagnement musical sortant d’une platine vinyle, un haut tabouret conçu pour la scène et aux surprenants multi-usages. Un

superbe spectacle vivant en solo ».

(hexagone.me - Michel Gallas - 8 juillet 2021)

JOURDAA, L'ENCHANTEUR...

Sur un chemin, loin de la foule insatiable se cache une pépite, un trésor de poésie, ou les mots aux couleurs de la vie coulent à flot, dansent au rythme des sons, au rythme du temps, au rythme de la vie, il nous dessine un monde sensible qu'il regarde avec douceur et délicatesse, ses yeux sont pétillants d’amour pour les détails et les signes offerts par la vie, par le temps, par les étoiles …

Jourdàa est un astre solaire, rayonnant, avec lui le monde est plus beau !

18 juillet 2021

https://aupassagedesartistes.fr/jourdaa-lenchanteur/#fwdurpPlayer0?trackid=0

LA PROVENCE

Jourdàa : le chanteur...enchanteur...voltigeur des mots

Cet homme est double, triple, quadruple, multiple. Funambule des mots et voltigeur du verbe. "Je suis né moitié d’ici, moitié d’ailleurs. Moitie je ris, moitié je pleure. Moitié muet, moitié bavard… Et si tu dis que tu m’aimes comme je suis, n’oublie pas que je suis tout, et son contraire." lance-t-il comme une invitation au voyage. Et plus loin: "et je m’invente un Dieu tissé de courants d’air", "Je fouille mon ennui comme on scrute la nuit. Je ne suis que du vent dans la tête à Momo. Je ne suis que du vent, de l’air et puis des mots." D’emblée on est saisit et l’état de sidération bienheureuse dans lequel nous plonge Jourdàa va durer tout le temps de son concert. S’appuyant en partie sur son album "Le dinosaure", (12 titres magiques), cet artiste atypique, dont les mots mêlés aux notes semblent "parler avec le vent" interpelle l’auditoire à grand renfort de générosité, d’empathie, de slams et spoken word. Il ne joue pas ses textes, il les incarne... Atypique, solaire et danseur des vertiges de l’existence Jourdàa fascine, envoûte, séduit. Inclassable, il s’impose ici comme un OVNI de la chanson française à ranger du côté de Leprest et de ceux qui ne chantent pas pour passer le temps mais pour dire à notre planète et à ceux qui l’habitent combien nous sommes venus au monde pour en débusquer le sens et sa magie cachés.

(La Provence - Jean-Rémi Barland)

Contact :

         contact@jourdaa.com

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